Le fantastique opère une effraction dans la réalité pour le plus grand délice des lecteurs·trices. Par cette remise en question qu’il provoque, ce genre permet aussi de nous confronter au sens de notre vécu.
L’un des initiateurs de ce genre, Rodolphe Töpffer, écrivait que «Les dessins, sans le texte, n’auraient qu’une signification obscure; le texte, sans les dessins, ne signifierait rien» (L’Histoire de Monsieur Jabot). Nous explorerons les limites de l’articulation entre texte et dessins.